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Les risques professionnels évoluent en parallèle avec les organisations et les branches d’activité. Auparavant, les maux de dos et les accidents de travail constituaient les principaux facteurs de risques pour les collaborateurs. Désormais, il faut également rajouter le stress et les RPS ou risques psychosociaux à la liste.
Qu’est-ce que le RPS ?
À ce jour, il est difficile d’apporter une définition claire sur le RPS. En effet, il n’est pas classé en tant que risque proprement dit dans le Code du travail. Les textes légaux annoncent toutefois que les employeurs sont responsables de la santé physique et mentale des travailleurs dans son article L.4121-1.
Le RPS peut à la fois affecter la santé mentale, physique et sociale d’un salarié. Il est dû à des facteurs variés parmi les mauvaises conditions de travail. L’employé est par exemple exposé à une surcharge de travail ou à un manque d’autonomie.
Mais, il faut aussi mentionner les critères organisationnels et relationnels. Un employé est par exemple en conflit avec un autre. Et quelquefois, les RPS sont liées à des situations d’insécurité et de mal-être au travail.
Les causes des risques psychosociaux peuvent aussi être en rapport avec les agressions physiques et verbales. C’est notamment le cas lorsqu’un manager insulte une subordonnée. Mentionnons encore les cas d’harcèlement physique qui touchent la majorité des femmes au travail.
Quelles sont les répercussions du RPS ?
Les effets sur la santé sont les plus remarquables après la manifestation d’un RPS. En fait, les salariés seront en situation de détresse. Ils ressentiront alors des difficultés à dormir ou s’exposent à des problèmes cardiovasculaires. Il est d’autant impensable d’ignorer la relation étroite du RPS avec les troubles musculo-squelettiques.
Les répercussions vont jusqu’à réduire la productivité d’un employé. Cela s’explique par le fait qu’il pourrait se désengager dans l’accomplissement de sa tâche quotidienne. Or, il est impératif d’écouter les consommateurs et d’apporter des solutions à leurs difficultés. La société pourra ainsi fidéliser ses clients.
L’absentéisme est d’autant une autre conséquence des risques psychosociaux, car le salarié doit être interné dans un établissement de soin après l’apparition de troubles physiques ou mentaux. Pendant son internement, l’entreprise devrait engager un travailleur par intérim jusqu’à la rémission du titulaire. Dans les deux situations, la société payera les coûts du soin par le biais de l’assurance et elle rémunèrera l’intérim.
Par ailleurs, un employé peut se suicide à cause d’une dépression. Il sera donc remplacé de façon définitive. Toutefois, le responsable de la ressource humaine devrait accompagner le nouveau collaborateur. Il faut d’autant prévoir des sessions formations. Tout cela réclame un investissement financier et horaire.
Quelles sont les solutions face aux RPS ?
Pour réduire les risques RPS au sein de l’entreprise, il est judicieux d’organiser une séance de sensibilisation aux risques psychosociaux grâce à un séminaire ou une assemblée générale.
En matière de RPS, c’est la prévention qui doit être privilégiée. Bien entendu, les employeurs ont également un rôle majeur dans la réduction des risques au travail. Ils devront planifier le team building visant à améliorer le travail et la cohésion d’équipe. Ils ont aussi besoin d’investir dans des équipements procurant le confort au travail. Enfin, il est nécessaire de résoudre rapidement les conflits et pallier toute forme de violence que ce soit au niveau physique ou verbal. Pour ce faire, il est possible de mener des entrevues entre les parties concernées afin de trouver des solutions communes.
Il est à signaler que les effets positifs des actions menées dans la lutte contre le RPS n’apparaîtront pas dans l’immédiat, mais tarderont à se mettre en place.
Les impacts des risques psychosociaux touchent à la fois les salariés, les entreprises et même le pays à cause des répercussions macroéconomiques. Les dirigeants devront donc porter une attention particulière à ce sujet.
